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CGLU – Afrique “Il est temps que les élus locaux s’approprient l’action climatique – FAMI6 2022 – Agadir

[بلادي نيوز]17 يناير 2023
CGLU – Afrique “Il est temps que les élus locaux s’approprient l’action climatique – FAMI6 2022 – Agadir


Suite à une série de discussions axées sur les défis liés au changement climatique pour les collectivités locales lors de la 6e édition du Forum africain des gestionnaires territoriaux et des instituts de formation ciblant les collectivités locales (FAMI6 2022), les délégués ont déclaré que, dans un contexte turbulent comme Outre une profonde division mondiale génératrice de crises, seuls 10 % des bénéfices de la finance climatique reviennent aux niveaux locaux et territoriaux.

Suite à une série de discussions axées sur les défis liés au changement climatique pour les collectivités locales lors de la 6e édition du Forum africain des gestionnaires territoriaux et des instituts de formation ciblant les collectivités locales (FAMI6 2022), les délégués ont déclaré que, dans un contexte turbulent comme Outre une profonde division mondiale génératrice de crises, seuls 10 % des bénéfices de la finance climatique reviennent aux niveaux locaux et territoriaux.

FAMI6 2022
Délégués à la 6ème édition du Forum Africain des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Locales (FAMI6 2022)
Ils ont déclaré lors de la réunion annuelle des gestionnaires territoriaux tenue à l’initiative de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) à travers son Académie Africaine des Gouvernements Locaux (ALGA) du 28 novembre au 3 décembre 2022, Agadir, Maroc, que le les défis en matière de formation et de renforcement des capacités sont énormes et qu’il est temps d’agir pour permettre aux élus locaux et à leurs fonctionnaires de s’approprier l’action climatique et de l’intégrer dans leur gouvernance et leur planification.

Les débats et les contributions ont conduit aux 20 principales recommandations suivantes, énumérées pour inclure :

Nécessité d’augmenter les financements publics en volume et en part des financements d’adaptation et de résilience (nécessité de mobiliser les 140 à 300 milliards de dollars nécessaires annuellement d’ici 2030).
Nécessité de renforcer et de rendre plus cohérente l’architecture des financements climatiques concessionnels, qui comprend le Fonds vert pour le climat, le Fonds pour l’environnement mondial, les Fonds d’investissement pour le climat, le Fonds d’adaptation ainsi que les guichets concessionnels des banques multilatérales de développement, ainsi que les Fonds mondial pour les infrastructures.
Nécessité de prendre conscience et de savoir profiter des nombreuses opportunités de financement de l’action climatique.
Nécessité d’augmenter le financement climatique local pour une action climatique localisée, afin de mieux comprendre le rôle de la dimension locale et territoriale de l’action climatique en Afrique, si nous voulons prospérer en tant que communauté de nations, avec les gouvernements locaux comme moteur du développement durable.
Nécessité de localiser et de territorialiser les CDN, car tout se fait dans les villes ; des actions concrètes doivent être prises à ce niveau.
Nécessité de sensibiliser et de territorialiser les actions politiques liées au changement climatique et d’impliquer les femmes et les jeunes dans l’action pour le climat.
Nécessité de donner plus d’espace et d’importance aux villes dans le cadre de la localisation de l’Agenda Climat et de mettre en place des mécanismes pour faciliter l’accès aux financements climat internationaux, car seuls 10 % des financements climat se trouvent localement.
La diversification des sources d’énergie (mise en lumière par la COP27, en partant de l’importance du mix des énergies propres).
Nécessité de faire passer l’Afrique au niveau supérieur et de fournir des incitations qui tirent parti des innovations déjà en cours dans la région qui auront un plus grand impact (par exemple, agir pour le secteur informel et encourager la participation des jeunes).
Nécessité de donner la priorité à l’innovation financière (80 % du financement climatique en Afrique provient de ressources publiques) et il est donc urgent d’augmenter le financement du secteur privé dans l’action climatique.
Un changement de paradigme est nécessaire dans le récit climatique de l’Afrique ; le récit actuel du continent doit passer de la projection des responsabilités et des risques à la projection des investissements et des opportunités.
Nécessité de transformer les contributions déterminées au niveau national (CDN) et les engagements en plans d’investissement clairs avec un retour sur investissement clair dans les différents domaines prioritaires dans les CND.
L’urgence d’exploiter les données empiriques sur les principales lacunes et opportunités à combler pour intensifier ces succès et créer des incitations ciblées qui devront être appliquées pour leur permettre de progresser.
Nécessité d’accroître le soutien aux évaluations holistiques du développement des capacités aux niveaux national, infranational et local.
Nécessité d’appliquer une approche multipartite en impliquant un large éventail d’acteurs et de parties prenantes, à tous les niveaux de gouvernance (national, infranational et local).
Développer des interventions de renforcement des capacités à long terme.
Nécessité de renforcer les réseaux de connaissances internationaux, régionaux et nationaux, les plateformes, les communautés de pratique ainsi que l’apprentissage et le soutien entre pairs.
Les pays développés devraient veiller à ce que davantage de financements climatiques soient disponibles pour les programmes autonomes de renforcement des capacités aux niveaux national, infranational et local et pour accroître la coordination entre les prestataires de services de renforcement des capacités des entités des pays développés et en développement.
Nécessité d’investir dans la prévention des conflits grâce à un environnement favorable et facilitant.
Renforcement des capacités pour la promotion de la culture de la paix et de l’art de la négociation.

Le thème du FAMI6 2022 était : « Le défi de la formation et du renforcement des capacités des élus locaux et du personnel des collectivités locales en Afrique en matière d’action pour le climat ».

Tenue une semaine seulement après la COP27, la rencontre annuelle des Managers Territoriaux a été organisée en partenariat et avec le soutien de la Commission Européenne, la Direction Générale des Collectivités Locales du Ministère de l’Intérieur du Maroc, la Région Souss-Massa, la Préfecture Commune d’Agadir Ida-Outanane, le Conseil Provincial de Tiznit, le Conseil Provincial de Taroudant, l’Université Ibn Zohr et le Centre de Formation de la Faculté de Médecine et de Pharmacie d’Agadir, l’Agence Nationale de Développement des Zones Oasis et Arganiers (ANDZOA ), les Associations Nationales de Collectivités Locales et Régionales du Maroc (à savoir ARM, AMPCPP et AMPCC), l’Agence de la Transition Ecologique ADEME de France, le Centre 4C-Maroc, le Bureau du Projet des Nations Unies sur la Gouvernance,Direction des Etablissements Publics et de la Gouvernance Numérique (DIPGD) du Département des Affaires Economiques et Sociales des Nations Unies (UNPOG/ DPIDG/ UN DESA), ainsi que le Ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable, et le Conseil Municipal d’Agadir.

Durant les six jours de travaux, plus de 300 participants ont assisté au Forum en provenance de 40 pays, dont 33 pays africains.

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