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Le rideau est tombé, ce samedi 25 mai, sur la treizième édition du Festival international de l’équitation Mata, organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste. Placée sous le thème : « Célébration de Mata : un quart de siècle de prospérité et de développement sous le règne béni de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », cette édition s’est tenue au village de Znid, commune d’Arbaâ Ayacha, cercle de Moulay Abdessalam Ben Mchich, dans la province de Larache. Elle a rendu hommage au patrimoine équestre populaire des tribus de Beni Arous, gardiennes du legs spirituel du saint patron Moulay Abdessalam Ben Mchich.
Cette 13e édition a attiré plus de 200 000 visiteurs et a bénéficié d’une large couverture médiatique, nationale et internationale, notamment par des chaînes arabophones et hispanophones.
Organisé par l’Association scientifique Aroussia pour l’action sociale et culturelle, le festival s’est déroulé sur trois jours. Le cavalier Krishi Ali a été couronné vainqueur de cette édition de la célèbre épreuve de la poupée « Mata », après une rude compétition impliquant environ 300 cavaliers répartis en 30 équipes. Le vainqueur a reçu un chèque, des cadeaux et des certificats honorifiques.
Après l’accueil des délégations officielles venues d’Afrique, d’Europe et des Amériques, la prière Machichiya a été récitée avec des invocations pour Sa Majesté, la Nation islamique et le peuple palestinien. Une conférence de haut niveau a suivi, animée par des universitaires, chercheurs et personnalités éminentes, en présence notamment de Mme Emika Trona, chargée d’affaires à l’ambassade des États-Unis à Rabat, de M. Enrique Ojeda, ambassadeur d’Espagne au Maroc, du gouverneur de la province de Larache, M. Bouasime El Alamine, ainsi que de nombreux ambassadeurs et diplomates africains et européens.
Dans son discours, M. Nabil Baraka, président du Festival international Mata, a souligné l’importance de cette édition, marquée par l’inscription de la tradition équestre immatérielle Mata sur la liste du patrimoine de l’ICESCO au nom du Royaume du Maroc. Il a salué cette consécration rendue possible grâce au Haut Patronage Royal, soulignant que ce jeu ancestral incarne l’authenticité culturelle et spirituelle de ces régions montagneuses.
Le programme de cette 13e édition fut riche et varié, mettant en lumière les traditions ancestrales du Maroc, en lien avec l’héritage soufi de Moulay Abdessalam Ben Mchich. Une tente culturelle a été installée selon une nouvelle approche du festival, où se sont tenus des forums et conférences sur les grands chantiers réalisés sous le règne de Sa Majesté, ainsi que sur la prospérité du discours spirituel marocain.
Un espace d’exposition dédié aux produits agricoles et artisanaux a été ouvert, illustrant la richesse des terroirs du Royaume, du Nord aux provinces sahariennes. Y ont participé plusieurs coopératives marocaines et étrangères, mettant en avant des produits sahariens et africains, avec la participation de la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso et l’Espagne. L’objectif : renforcer les liens culturels entre l’Afrique, l’Europe et le reste du monde, sous le signe du développement et de la paix, dans l’esprit des Hautes Orientations Royales.
Le festival a également valorisé la musique marocaine authentique à travers plusieurs spectacles mettant en avant divers styles artistiques. Une grande soirée musicale a rassemblé quelque 60 000 spectateurs venus des différents douars de la région. Parmi les artistes présents : Reda Taliani, Draganov, Rachida Talal, le groupe Jajouka dirigé par Bachir Attar, Abdou Esslaoui, Sara Tayara et Khadija Warzazia.
M. Nabil Baraka a exprimé, à cette occasion, sa profonde gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour Sa Haute Sollicitude envers ce rendez-vous annuel, affirmant que cette distinction royale est une source de motivation et d’engagement constant.
Il a également rappelé le rôle fondamental du défunt Haj Mohamed Baraka et de Sidi Abdelhadi Baraka, anciens dignitaires de la confrérie Machichiya-Chadhiliyya, dans la préservation et la valorisation du patrimoine immatériel de Mata.
De son côté, Mme Nabila Baraka, présidente de l’Association scientifique Aroussia, a salué l’impact médiatique exceptionnel de cette édition, atteignant plus de 100 millions de vues sur les chaînes télévisées et plus de 40 millions sur les réseaux sociaux.
Enfin, M. Omar Haji, directeur du festival, a appelé à une mobilisation collective pour assurer la pérennité de ce patrimoine et de cette tradition équestre unique, soulignant la responsabilité de tous les acteurs dans sa transmission aux générations futures.
Les intervenants ont unanimement salué la réussite de cette édition exceptionnelle, qui a su conjuguer traditions et modernité, et refléter l’image d’un Maroc riche de son identité plurielle, enracinée et ouverte sur le monde, fidèle à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
